Les cours de langues au sein de l’entreprise sont devenus, fort heureusement, monnaie courante afin de permettre à ceux des salariés qui en auraient encore besoin de se mettre à jour. « Si parler l’anglais était auparavant un atout, c’est devenu aujourd’hui un prérequis » me confiait un de mes coachés tout récemment.

Vous pensez qu’ainsi, vos collaborateurs sont armés pour mener à bien les relations à l’international. Et vous pourriez bien faire erreur.

Saviez-vous que les cours sont une condition nécessaire mais pas toujours suffisante pour s’exprimer en langues étrangères ?

Parce que tant que l’on ne maitrise pas une langue parfaitement bien (critère qui reste à définir d’ailleurs), il se passe un phénomène complexe et multidimensionnel qui influe dans tous les cas sur les performances : appréhension de la communication, peur du jugement négatif et peur de l’échec.

Cela ne concerne pas tous vos collaborateurs mais cela touche très certainement un grand nombre d’entre eux.

Les différentes études jusqu’à ce jour montrent que l’appréhension à communiquer se manifeste là où elle n’apparaitrait pas en langue maternelle. Elle pose donc un véritable défi en contexte social et professionnel.

Or, le sujet n’est-il pas tabou en entreprise ?

Comment dire que l’on n’ose pas s’exprimer en langue étrangère ?

Comment avouer que, malgré un niveau reconnu, l’on préfère déléguer les tâches à ceux qui se sentent plus à l’aise, quel que soit leur niveau ?

Comment reconnaître haut et fort que la participation répétée à des cours demeure insuffisante pour permettre d’être pleinement soi-même et complètement efficace lorsque vient l’heure de s’exprimer en langue étrangère ?

Face aux situations où la barrière de la langue nuit à la performance, le travail de coaching prend toute sa place. Le coach en langues agira, en parallèle ou à la suite du travail d’apprentissage des langues, comme un « pédagogue libérateur de ressources » (Françoise Kourilsky).

Opérer un changement de représentations, augmenter la confiance via un travail de restructuration cognitive relève alors du coaching et permettra aux compétences de devenir mobilisables pour finalement parvenir au changement souhaité.

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